mardi 3 mars 2009

IL FALLAIT S'Y ATTENDRE...

Cela fait longtemps que je ne m'étais pas exprimer. j'attendais les délibérés du jugements de la CIVI. Voilà c'est fait... Ils n'ont même pas donné à Pierre le cinquième de ce qu'il demandait. ils ont même osé dire que "son volontarisme tout au long de la présente procédure tend à confirmer" le fait qu'il a "les ressorts suffisants pour faire face à l'adversité". Quand on sait ce qu'il s'est passé après la première décision de la commission, ces mots pèsent lourd et sonne un peu comme une provocation, ils le narguent. Selon leurs propos Pierre peut se reconvertir et recommencer une carrière. Il est résigné et ne fera pas appel, c'est bien ce qu'ils poussent à faire, abandonner.
Nous verrons les résultats des prud'hommes, mais nous ne nous faisons pas d'illusions aux vues des résultats du tribunal des affaires de la sécurité sociale où Pierre a été débouté de la faute inexcusable puiqu'il aurait mis une claque à son agresseur avant que celui ci ne le charcute au kutter... Tu me mets une claque je te coupe la tête au kutter, réponse appropriée, cela va de soi bien sur. Et l'employeur s'en sort!!!
Pierre va commencer les démarches nécessaires à sa reconvertion puisqu'il est dans une situation, maintenant, qui le contraint à chercher du travail pour pouvoir (sur)vivre. Nous somme dépités par tant d'injustice, mais que faire?

lundi 23 juin 2008

« LE FOND DE GARANTIE AGIT DANS L’INTERET DES VICTIMES, IL PRIVILÉGIE LES RÈGLEMENTS AMIABLES POUR INDEMNISER RAPIDEMENT LES VICTIMES ET EVITER LES LONGUEURS D’UNE PROCEDURE JUDICIAIRE »


« L’OFFRE D’INDEMNISATION A POUR BUT DE RÉPARER ,CONFORMÉMENT A LA LOI ET A LA JURISPRUDENCE , LES PRÉJUDICES QUE VOUS AVEZ SUBIS »



Pour contacter Pierre ou le comité de soutien: soutien_pierrefauges@yahoo.fr


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Educateur en voie d’exclusion


Ce jour là, le centre d’hébergement est plein. Pïerre reprend son service et retrouve les hébergés: des familles en demande d’asile, des enfants en bas âge, les nouveaux arrivants. Cela fait quelques années qu’il travaille dans ce milieu auprès de personnes qui n’ont pas choisi d’être là et qui espèrent un avenir meilleur. En fin de journée, il parle avec un hébergé, qui revient avec quelques verres dans le nez. Pierre l’informe qu’il ne peut pas rester. L’homme va prendre ses affaires. Jusqu’ici, tout se passe bien. Et ils se retrouvent sur le pas de la porte du centre. L’hébergé pose ses sacs, crache à la figure de Pierre et lui saute dessus munis d’un cutter... Tendons de la main droite coupés et 275 points de suture à la tête et sur le crâne.


« Dès le début de votre affaire, vous avez droit à l’intervention gratuite d’une association d’aide aux victimes qui pourra (…) vous apporter une aide psychologique (…) par l’intermédiaire d’un psychologue ou d’un psychiatre. »

On peut lire ces quelques mots sur une charte des droits et devoirs des victimes éditée par le ministère de la Justice. Le parcours de Pierre Fauges est en totale contradiction avec cette charte.


Les problèmes commencent dès l’hôpital : pour tout suivi, il rencontre une infirmière psy, alors qu’il existe une cellule départementale d’urgence constituée de psychiatres, de psychologues et d’infirmières psy, sous la direction du préfet. Mais elle est destinée aux accidents collectifs, pas à une victime individuelle. Aucun psychiatre ou psychologue ne sera ainsi proposé à Pierre.

Ensuite, c’est la sortie de l’hôpital. Il faut trouver un spécialiste des chocs post traumatiques dont les séances ne sont pas remboursés. L’Etat de Stress Post Traumatique (ESPT) est difficile à voir au premier abord. La personne souffrante, si elle a du caractère, pourra vous dissimuler un moment ces problèmes de mémoire ; mais si vous vivez avec elle, vous découvrez que ce syndrome est très invalidant. Certaines personnes non avisées peuvent le voir comme une période de déprime ou même comme de la simulation, mais l’ESPT peut engendrer des troubles de la mémoire persistants et invalidants, des troubles du sommeil durables ainsi qu’une fragilité émotionnelle résiduelle importante.

Etre suivi est très important pour une personne qui sort d’un événement douloureux. Dès l’entrée à l’hôpital et après la sortie. Pierre a donc du trouvé lui-même la personne adéquate pour l’aider à dompter ce syndrome qui n’est enseigné que depuis peu d’années. Le médecin trouvé, il commence un travail pour tenter de récupérer ses capacités mémorielles. Cet handicap l’oblige à noter tout ce qu’il peut lui arriver dans la journée, du menu du repas aux appels de ses proches. On ne peut pas imaginer la douleur que cela provoque de ne pas reconnaître une personne dans la rue qui vous dit bonjour, de ne pas pouvoir relire des livres que l’on apprécie, car le cerveau ne suit plus toutes les informations qui arrivent.


Pierre se bat tous les jours contre cette pathologie. Et il doit subir des expertises demandées par la Commission d’Indemnisation des Victimes d’Agression où il est humilié, presque torturé. Le médecin qui le suit dira qu’il l’a retrouvé après les expertises dans « un état à strictement parler suicidaire ». L’expert n’était là que pour minimiser les préjudices subis par Pierre. D’ailleurs, dans ses conclusions pour le fond de garantie, il déclare que Pierre est apte à reprendre une activité, qu’il peut se reconvertir à 56 ans. Il ne tient pas compte des différents certificats ou comptes-rendus neuropsychologiques. Et des commentaires fait à l’expert par le spécialiste qui suit Pierre seront soustraits du dossier. Le fond de garantie, qui ne peut, de toute façon, statuer correctement suite à ces manquements, donne rendez vous à Pierre au tribunal le 10 septembre et ne veut pas reprendre la phase amiable engagé.

Pierre avait aussi entamé une procédure aux prud’hommes qui a été radiée. En effet, son employeur n’a pas respecté les textes en vigueur et Pierre a été licencié très rapidement, en moins de 10 jours, sans reclassement après la consolidation de la médecine du travail qui avait indiqué son impossibilité de reprendre une activité là où il exerçait son métier d’éducateur.
L’argument pour la radiation était que Pierre avait déposé une plainte pour « mise en danger d’autrui » et que les prud’hommes ne pouvait statuer si les conclusions pour cette plainte n’étaient pas faites. Mais Pierre avait abandonné cette procédure depuis au moins un an. L’argument avancé n’était donc pas valable, mais la radiation bien effective.


Suite à ces errements de la justice et aux conclusions du fond de garantie, Pierre a entamé une grève de la faim. Elle a duré 38 jours, du 4 mai au 11 juin. Nous avons alerté les députés de Savoie, saisi monsieur le Préfet, mais aucune action de leur part n’a abouti, puisque le fond de garantie campe sur ses positions et ne veut pas reconnaître les préjudices de Pierre. Il est intolérable qu’une victime soit dans une telle situation alors que la loi lui promet un accompagnement et la rapidité des procédures engagées.

Pierre a reçu beaucoup de messages lui faisant part de situations similaires à la sienne. Certaines personnes se battent encore contre une administration ou une commission bornées, d’autres ont abandonné faute de moyens adéquats. Et alors que nous pensions que le parcours de Pierre était une exception, au fil des contacts, nous avons découvert que l’exception se généralisait pour beaucoup de personnes. Il est honteux que, en France, une victime ne soit pas soutenue du début à la fin de son parcours de reconstruction et que certaines finissent ainsi dans la précarité et l’isolement.

mardi 17 juin 2008

Humeur du jour

Pierre doit attendre...

Une victime au début de son « parcours » ne sait pas à qui s'adresser. Qui est là pour l'accompagner? Qui lui explique toutes les démarches? Où trouve-t-elle un bon avocat pour le défendre? Le fond de garantie s'engage dans sa charte à faciliter les procédures!!

Pour tout vous dire, je ne connaissais pas ce monde là. Je pensais qu'en France, une victime était aidée, accompagnée, qu'il y avait des institutions qui pouvaient l'aider. Quand cela n'est pas arriver à une personne proche, on ne sait pas.

Mon père n'avait rien demandé...

Il a donné beaucoup de son temps pour aider les autres, il a travaillé pour ces personnes en manque de repères. Heureusement qu'il a trouvé sur sa route des personnes qui ont su l'aider et qui l'aident encore.

Quel est ce système où une personne déjà fragilisée est obligé de se justifier de son agression. «Combien vous valez selon vous Monsieur Fauges?». Evaluer comme une bête qu'on voudrait vendre sur un marché!! Quel est ce système où la victime doit prouver, doit expliquer pourquoi il ne peut plus travailler. Quel est ce système où après une expertise on vous laisse dans un état suicidaire? Qui sont ces gens pour être en mesure d'évaluer l'effet qu'a eu une agression? Des spécialistes? Des experts? Des marchands de tapis, oui!! Comment en une heure, même en trois peut-on dire « Et bien Monsieur, il me semble que ça va, en plus vos cicatrices sont dans le sens de la ride, et puis vous ne vous portez pas si mal », « vos capacités vous permettent de reprendre un travail, monsieur je ne vois rien qui le contredirait »

Ces messieurs ne vivent pas avec lui. Ont-ils déjà appelé leur père le lundi en se rendant compte que la visite du week-end a été oublié, qu'il ne se souvient pas vous avoir parler!!!

J'avais quelques doutes sur le fonctionnement de la justice française, mais maintenant j'ai des certitudes. Tous font parti d'un système bancal, où une phase amiable est un échange de deux lettres, une proposition et une contre proposition. Quand on vous explique les démarches et autres, on ne vous dit pas que vous serez confronté à un manque d'humanité poussé à l'extrême.

Pendant la grève de la faim, nous sommes allé voir au CIVI à Chambéry. « Mais pourquoi a-t-il subi autant d'expertises, et pour quoi le dossier a été instruis à Marseille? Il faut qu'il vienne s'expliquer!! » Bien sur c'est mon père qui a demandé toutes ces expertises et qui a préféré que son dossier soit envoyé à Marseille!!(sic)

Je pense aux autre victimes qui vont être confronté à tout ce système, fond, avocats, commission. Tout ces gens sont habitués à ce fonctionnement, qui va contre le bien être des personnes victimes!!

Et on se pose des questions sur la bonne marche de notre pays!! Si tout fonctionne comme cela je ne m'en pose plus!!!!

samedi 14 juin 2008

« LE FOND DE GARANTIE AGIT DANS L’INTERET DES VICTIMES, IL PRIVILÉGIE LES RÈGLEMENTS AMIABLES POUR INDEMNISER RAPIDEMENT LES VICTIMES ET EVITER LES LONGUEURS D’UNE PROCEDURE JUDICIAIRE »


« L’OFFRE D’INDEMNISATION A POUR BUT DE RÉPARER ,CONFORMÉMENT A LA LOI ET A LA JURISPRUDENCE , LES PRÉJUDICES QUE VOUS AVEZ SUBIS »


Nos remerciements étaient surement précipités! Oui, nous avons cru que ces quelques mots contenus dans la charte du fond de garantie pourrait devenir autre chose qu'une façade.

Le cabinet d'avocat de Pierre s'est mis en relation avec le fond de garantie, celui ci campe sur ses positions, qui sont que Pierre est apte à reprendre une activité. Le fait est que le fond de garantie se base sur une expertise qui ne reconnait pas explicitement l'état de stress post traumatique dont souffre Pierre et qui lui reconnaît une IPP à 6 pour cent. Des pièces ont été ajouté qui attestent des troubles dont souffre Pierre, notamment des dires à l'expert donnant un autre avis que les conclusions de l'expertise, mais qui ont été soustrait du dossier volontairement!!


La lecture de ces expertises menés par deux médecins, un généraliste(?) et un neuropsychiatre est très intéressante. On se rend compte au fil de l'expertise que l'un des deux médecins, en l'occurrence le neuropsy ne connait pas l'ESPT, il ne sait pas ce que c'est donc cela n'existe pas. Etonnant!!!! Pourtant d'autres équipes ou spécialistes ont attesté du syndrome dont souffre Pierre. Nous ne sommes pas des médecins ou des juristes mais nous décelons dans cette affaire un parfum de dysfonctionnement pour rester dans des termes acceptables.


En effet, l'ESPT est classé depuis peu mais dans l'expertise ce dont souffre Pierre est appelé « traumatisme psychique », terme qui est impropre selon les classifications en vigueur. De plus, on trouve des propos mensongers, selon cette expertise Pierre n'aurait aucune relation avec ses enfants, ni avec personne d'autre, sa relation avec sa deuxième femme est remise en cause, ainsi que la santé mentale de certains membres de sa famille, alors que, chose vraiment absurde, ces experts n'ont pas vu la famille de Pierre. D'autres éléments de cette expertise sont invraisemblables, comme le fait que le neuropsy s'inquiète de la rapidité de la réponse de Pierre sur la pension qu'il verse à sa première femme, cette épisode sera pour lui le seul argument par lequel il peut estimer que Pierre somatise. Il y a aussi une remise en question du spécialiste de l'ESPT qui suit Pierre, une remise en cause aussi des remarques de celui ci, qui, bien sur, ne vont pas dans le sens de l'expert et qui selon lui n'est qu'une « description en détail des termes mêmes » qui décrivent l'ESPT dans sa classification. Pierre souffrant de ces symptômes, nous ne voyons pas pourquoi ils ne figureraient pas dans une explication des symptômes de Pierre.

Nous rappelons, s'il est nécessaire, que Pierre a entamé une grève de la faim et qu'elle a duré 38 jours. Nous avons pu alerter Messieurs les députés de Savoie, Monsieur le préfet de Savoie qui semblaient avoir compris la situation. Le fond de garantie se basant sur une expertise qui relate des faits que seul l'expert a pu voir ou interprété, alors que d'autres spécialistes n'ont pas du tout le même avis que lui, la décision ne peut être que renvoyé devant le tribunal. Cela est navrant!! Nous nous attendions à ce que le fond de garantie respecte sa charte voir même la loi et la jurisprudence, mais comme bien souvent le pot de terre même dans son droit est malmené par le pot de fer.

Les faits concrets ne se déroulent pas comme il serait nécessaire pour respecter la loi, nous ne comprenons plus le système judiciaire français, surtout après toutes les belles paroles sur le statut des victimes et sur leur parcours.

Nous voulons gagner notre combat pour les victimes futures qui, eux aussi, devront affronter ce fond de garantie, ses expertises et ses décisions arbitraires.


Comité de soutien Pierre Fauges

jeudi 12 juin 2008

Quarantième jour

Vous doutez? Pourquoi Pierre a des séquelles?



Cela pourrait vous arriver!!!


« LE FOND DE GARANTIE AGIT DANS L’INTERET DES VICTIMES, IL PRIVILÉGIE LES RÈGLEMENTS AMIABLES POUR INDEMNISER RAPIDEMENT LES VICTIMES ET EVITER LES LONGUEURS D’UNE PROCEDURE JUDICIAIRE »


« L’OFFRE D’INDEMNISATION A POUR BUT DE RÉPARER ,CONFORMÉMENT A LA LOI ET A LA JURISPRUDENCE , LES PRÉJUDICES QUE VOUS AVEZ SUBIS »


Lettre reçue le 12 /03/2008, écrit par le fond de garantie

A voir sur le blog (du 16 au 20 mai): Pièces médicales justifiant le stress post traumatique dont souffre Pierre et non prises en compte:

-remarques complémentaires Docteur Gaillard

-certificats Dr Gaillard et Blin
-compte rendu neuropsychologique
-avenant de pris en charge...

mardi 10 juin 2008

Trente-neuvième jour

Mon combat, votre combat, par le soutien que vous avez apportez, a porté des fruits .

Mardi après midi, nous avons appris, par le biais de l’équipe de monsieur MICHEL BOUVARD, Conseiller GÉNÉRAL et DÉPUTÉ que le FONDS DE GARANTIE attendait une contreproposition de notre cabinet d’avocat.

Ce sera chose faite dès aujourd’hui par le biais déjà d’une relation téléphonique entre le cabinet d’avocat et le FONDS de GARANTIE.

Nous vous remercions pour votre soutien qui nous a été nécessaire et à celles et ceux qui ont travaillé par leur relations à nous aider, nous ne les oublions pas. Nous nous efforcerons de VOUS remercier personnellement par le biais de vos mail .

Maintenant reste mon combat contre mon ancien employeur, les pouvoirs publics à travers les financeurs, vont agir pour imposer une transaction suite au licenciement abusif dont j’ai fait l’objet.

Et fidèle à mes engagements, je ne poursuivrai pas l’action au pénal .

Quant au reste, cela n’est pas de notre ressort.

Aux personnalités qui sont intervenues, au niveau local et national, que nous connaissions ou bien que nous avons interpellées suite à notre combat, nous leur disons aussi un grand merci mais surtout de rester vigilant pour les combats quotidiens à venir de chacun d’entre nous.

Aux médias au DAUPHINE LIBERE, à France 3 Alpes, à BACKCHICH.INFO, à RADIO France BLEU Pays de Savoie, à TV8 MONTBLANC, à la radio ODS, à RTL, à la voix des allobroges, à l'Essor Savoyard nous disons un grand merci.

Merci aux commerçant et habitants du quartier Mérande-Joppet à Chambéry

Il est un soutien aussi indispensable et vital, c’est la famille: CHRISTINE, mon épouse, YANIS (tout premier soutien de poids), BENJAMIN, PHILIPPE, LAETITIA, ALAIN, CELINE, JULIEN, HELENE, JEAN BERNARD. Il y a aussi les amis PATRICE, CATHERINE, ROSELYNE...

Merci aussi, à Monsieur GAILLARD (psy), l’équipe d’interaction 73 (équipe mobile pour adulte cérébro lésé de SAVOIE), Madame SEGAL et l’équipe de La FONDATION Des Etudiants de France, l'association TRAUMA, Madame Millequand, les adhérents de l'UNAFTC qui m’ont permis d’être là aujourd’hui, ainsi que mon médecin généraliste à qui j’ai fait peur !

A tous les médecins qui ont participé à ma reconstruction physique et à la CLINIQUE DE LA MEMOIRE à PARIS ,au service de Stomatologie de la SALEPETRIERE à PARIS ,et puis aux chirurgiens de l’hôpital d’ALBERTVILLE.


Le comité de soutien tient à remercier Jean-Baptiste Plassiard (pour la mise en place du blog et la rapidité avec laquelle il a réagi), Anthony Lesme (il vous dira qu'il n'a fait que son travail de journaliste, mais nous tenions à le remercier), merci à Laurent Rippart pour ses conseils, merci aux sites ou forum qui nous ont apporté leur soutien: le forum Psychasoc, particulièrement Joseph Rouzel, le forum des éducateurs spécialisés, particulièrement Kriss, administrateur du forum et les autres. Merci à tout nos amis pour leur soutien et à nos familles pour la patience et l'écoute donnée.

Merci à tout les signataires de la pétition et à ceux qui nous ont envoyé des messages de soutien, vos signatures et vos mots nous redonnaient le courage nécessaire, nous n'étions pas seul.

Merci à ceux qui par leur indifférence ou leur mépris, nous ont obligés à aller plus loin encore.


Une grève de la faim est un acte extrême. Nous en sommes conscient, mais les évènements ne laissaient de place à aucune autre forme d'action.

Nous savons qu'il y a d'autres personnes dans une situation similaire à celle de Pierre, nous pourrons, si certains en ressentent le besoin, les conseiller, les aider.

Un grand merci à vous qui lisez ces quelque lignes, merci d'avoir suivi Pierre, d'avoir parler de cette situation autour de vous.



La pétition est toujours en ligne:
http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=1762

Merci à vous tous de la signer, nous sommes plus de 400 signataires.

Pour joindre Pierre ou le comité de soutien c'est soutien_pierrefauges@yahoo.fr

Trente-huitième jour de grève de la faim

Aujourd'hui, est un jour décisif pour que Pierre arrête sa grève de la faim. Si toutes les personnes rencontrées tiennent parole et réagissent de façon efficace, Pierre pourra continuer ses soins au milieu des pins, loin de l'agitation...

Nous avons eu confirmation que toutes les informations données à la préfecture de Savoie, ont été transmises au services de la Présidence de la République, du ministère de la Justice et à ceux de la présidence de l'Assemblée Nationale. Ceux ci sont en relation étroite avec les services de la Préfecture pour d'autres compléments d'information.

Nous tenons à remercier les autorités d'avoir, enfin, pris en considération nos différentes demandes. Néanmoins, nous attendons un règlement rapide de cette situation.

A la suite de ces informations, Pierre a décidé de suspendre sa grève de la faim.




Situation médicale:

  • FORCE MORALE toujours intacte
  • Tension: 11,7 (suite arrêt traitement hypertension après visite médicale)

  • Poids: moins 20 kg

  • Poursuite du traitement des médicaments dû à l'agression (Celluvisc - pommade ophtalmo- Lexomil- Extrasystole (trouble du rythme cardiaque), sur prescription du médecin traitant et coordinateur depuis l'agression le docteur Decornulier)

  • Suite à la visite médicale, arrêt total du traitement pour hypertension (Coversyl-Amlor)

  • Injection quotidienne de LOVENOX (risque de formation de caillots)

  • Baisse du Chlore et du sodium

  • Taux créatinine stable (marqueur des troubles de la fonction rénale)

  • Insuffisance reinale stable

  • Pouls irrégulier malgré le pacemaker

  • Coliques

  • Fatigue

  • Vertige

  • Malaise

  • Station debout de + en + difficile

Reconnu handicapé catégorie A depuis 1998

Reconnu Handicapé catégorie C depuis l'agression


Pour joindre Pierre ou le comité de soutien: soutien_pierrefauges@yahoo.fr


Réactions:
Centre ressources pour lésés cérébraux - Grenoble (antenne de la fondation santé des étudiants de France):


bonjour,

Pierre FAUGES a sollicité notre service en, Janvier 2008 avec une demande de "soutien à sa reconstruction post-traumatique"

Au CRLC, spécialisée dans le soutien à la réadaptation et la réinsertion des personnes ayant une atteinte cérébrale acquises, nous avons pu percevoir lors des différentes rencontres le véritable travail de "reconstruction" dans lequel est engagé depuis son accident de 2004. Nos différents entretiens laissent aussi entrevoir les "handicaps invisibles" autant psychiques que cognitifs qu'il tente de gérer au quotidien.

Nous affirmons notre soutien à Pierre FAUGES dans sa démarche de reconnaissance des conséquences du traumatisme subi.

Patricia SEGAL
Coordination pédagogique CRLC
EMA - EME - SPASE - UEROS



Interaction 73(équipe mobile pour adultes cérébro lésés-SAVOIE):


Bonjour,

L’équipe souhaite que vous soyez entendu et reconnu !

Nous espérons également que cette grève dure le moins possible...

Cordialement.

L’équipe d’Interactions 73

Interactions 73

Céline Montmasson-Secrétaire

Article sur le site Traumapsy: http://www.traumapsy.com/spip.php?article352