mardi 6 mai 2008

D’EDUCATEUR A L’EXCLUSION

NOVEMBRE 2004 : il se fait agresser par un multirécidiviste dans le cadre de son travail .

Blessures importantes au visage et au crane et à la main (275 points de sutures), un grave stress post traumatisme dont il se sortira en 2006 avec des séquelles mnésiques et cognitives


21 MARS 2007 : il est déclaré inapte définitivement en urgence dès la première visite de reprise à la médecine du travail.


31 mars :il est licencié pour inaptitude suite à cette agression ,sans reclassement ,sans le moindre respect des règles de droit

La procédure des prud’hommes est sans cesse retardée par son employeur ,une association financée par la DDASS SAVOIE , le DEPARTEMENT DE LA SAVOIE et aujourd’hui cette procédure a été radiée pour des prétextes fallacieux


Dans le même temps ,un dossier est déposé au de FONDS DE GARANTIE DES VICTIMES D’AGRESSION , du fait de l’insolvabilité de son agresseur multirécidiviste.

En dépit des rapports nombreux des psychologues , neuropsychologues , médecins neurologues ,qui certifient qu’en aucun cas il ne pourra reprendre le métier d’éducateur ,que l’expert psychiatre reconnaît un « préjudice certain »à cet éducateur âgé de 56 ans aujourd’hui.

Malgré le fait qu’il soit suivi encore aujourd’hui, pour récupérer de ses capacités intellectuelles et cognitives

Le FONDS DE GARANTIE lui dénie toute reconnaissance de son préjudice professionnel et lui demande de retrouver du travail « avec les capacités qui lui restent !


« Monsieur SARKOZY, très touché par l’épreuve subie par cet éducateur , l’a assuré de sa détermination à ce que l’expérience ,douloureuse ,vécue par lui ne demeure pas vaine »


Le dossier a été transmis à madame RACHIDA DATI « pour qu’elle veille à ce que le parcours de cet éducateur soit étudié et pris en compte dans le cadre de l’élaboration d’un nouveau plan aux victimes »


Nous demandons simplement que les droits de cet éducateur soit respectés pour que les victimes ne soient pas rejetés par la société et que les financeurs de cette association ,l’ETAT ,le DEPARTEMENT fassent pression pour le dédommager du non respect du droit du travail

Pour faire valoir ses droits cet ancien éducateur est en grève de la faim


Agressé, licencié, exclu



Cette logique ne doit pas être celle ci.

2 commentaires:

benjamin a dit…

Pour que cela n'arrive plus, nous soutenons Monsieur Fauges dans ce combat pour ses droits. On entends parler de courage ces temps ci, cet homme en a eu beaucoup pour rester debout, il ne faut pas que la justice le mette à terre.

pierre a dit…

histoire vraie:ext de mon livre blanc
La 3ème expertise a été le bouquet final:je pensais avoir vécu le pire, c'était ans compter sur le neuro psychiatre ,à la retraite ,mais au service de la justice ,par manque de candidats.
Il a décidé de ne pas faire le lien entre mes troubles mnésiques ,cognitifs avec l'agression! ne lui demandez pas pourquoi ? il est comme cela ,monsieur ,parait il,il est soupe au lait, d'ailleurs tout le monde sait qu'un jour il peut être tout bon et l'autre jour tout mauvais ,je vous passe les autres commentaires de ses confrères.

Il est connu jusqu'LYON
Votre vie est entre ses mains.

Tout ce que j'ai vécu ,tout ce qu'on a vécu ,rien que du vent! le cataclysme qui a brisé notre vie , c'est dans notre tête, que mon agresseur puisse sortir et me rencontrer dans la rue ,"pur fantasme" ,d'ailleurs si "vous fiates le choix de partir de la SAVOIE c'est le votre "

ces messieurs ont décidé en deux heures de temps le contraire de ce que les neurologues ,les neuro-psy,le psy qui me suivent et les médecins qui m'ont soigné en quatre ans , ont constaté et diagnostiqué

Comme diraient les policiers "après un interrogatoire serré ,"ils ont fini par me faire craquer.
Là ce sont des médecins!ou presque

la toute puissance de ces messieurs va jusqu'à refuser les dires à l'expert(les contestations faites par les médecins qui me soignent )
sous prétexte que cela n'apporte rien de neuf et pour cause ces dires à l'expert démontent point par point le rapport dans des termes sévères.

Comme cela ,la justice n'aura que leur ! et cela a fonctionné

la suite demain...
PIERRE