LA FOLIE
Je me tape la tête avec mes mains,
Je me prends mes deux lobes qui fourmillent,
Qui me serrent, qui m’étreignent
Je demande qu’on m’enferme tellement
Ces souffrances sont insupportables.
Je suis habité par un monstre, où que j’aille il est là.
Que je traverse la mer, l’océan, il est là,
Comment le tuer, virtuellement, réellement ?
Je lutte, je combats à armes inégales car il a pris possession
De ma tête et je dois prendre d’assaut cet ordinateur
Que je n’arrive plus à diriger.
J’ai réussi à libérer les cases de la marche, des ruelles,
Des forets sombres, j’arrive pas à pas à gagner du terrain
A faire le vide autour de l’unité centrale pour préparer l’assaut final.
Vous réapprenez à exister, vous retrouver une identité mais le monde extérieur continue à vous considérer comme normal et vous parle comme si rien n’était .Quel décalage !
Le passé est en vrac, vous vous souvenez des moments heureux.
Le présent est consacré à survivre.
L’avenir n’existe pas, chaque jour est un jour nouveau.
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